RDC : LES INQUIETUDES DE LA SOCIETE CIVILE APRES LA TUERIE DE KISHISHE

Publié le 8 December 2022

Les autorités congolaises ont accusé le mouvement M23 d’avoir tué plus de 200 civils à Kishishe, dans la province du Nord-Kivu, le mardi 29 novembre, ce que nient les rebelles. La société civile elle veut faire la lumière et situer les responsabilités. 

Falone AZINLO

Des acteurs de la société civile s’inquiètent du sort des civils en se demandant. « Quelles mesures ont été prises pour assurer la sécurité des populations locales ? Quelles mesures ont été prises pour minimiser la possibilité de nouvelles attaques ? Pourquoi la Monusco ne s’est pas encore déployée à Kishishe une semaine après les évènements ? ». La société civile congolaise s’interroge, s’inquiète sur la situation à Kishishe. 

La mission onusienne, selon certaines sources aurait déployé sur le terrain des casques bleus à Nyanzale et à Rwindi, à proximité de Kishishe. La Monusco a également apporté son soutien à une équipe d’enquêteurs du Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme. Cette équipe déployée à une vingtaine de kilomètres de Kishishe depuis samedi interroge des survivants et d’autres témoins. Des organisations non gouvernementales travaillent également de leurs côtés sur le même sujet. Mais ils font tous face à la difficulté de ne pas pouvoir se rendre à Kishishe pour le moment.