Plus que quelques jours pour commencer l’inscription des électeurs dans une partie de la RDC. Seize pays occidentaux, dont la France et les États-Unis, ainsi que l’UE, ont publié mercredi 7 mai une déclaration commune pour rappeler l’importance de réunir les conditions propices à la tenue d’élections libres et transparentes.
Falone AZINLO
L’Allemagne, la Belgique, le Canada, l’Espagne, les États-Unis, la France, la Grèce, l’Italie, le Japon, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse, la République tchèque et l’Union européenne, incitent toutes les parties concernées par le scrutin électoral et dans la préparation de ces échéances en République démocratique du Congo à s’affranchir des différentes contraintes pour un scrutin crédible.
Ils ont réaffirmé leur adhésion aux principes communs de transparence, de liberté, d’inclusion et d’impartialité à chaque étape de la préparation du prochain scrutin pour assurer la participation de l’ensemble de la population.
La tenue des élections dans les zones affectées par le conflit, notamment à l’Est du pays avec l’attaque du groupe rebelle M23 et la présence d’autres groupes armés, sans oublier la province du MaiNdombe, au nord-est de Kinshasa, où des violences sont également enregistrées depuis plusieurs mois alors que le processus d’inscription sur les listes électorales débutera dans deux semaines.
Cette annonce intervient également à un moment où la CENI n’a pas encore reçu de financement des donateurs internationaux. Selon son président, le budget attendu s’évalue à un peu plus de 620 millions de dollars. Jusqu’à présent, le gouvernement congolais n’a déboursé plus de 400 millions.