LUTTE CONTRE LA POLLUTION EN CÔTE D’IVOIRE

Publié le 3 January 2023

LE GOUVERNEMENT MISE SUR LES TRANSPORTS EN COMMUN ET TAXIS ELECTRIQUES

Pour réduire l’impact de la pollution automobile, le gouvernement ivoirien, à travers le ministère de l’Environnement, envisage d’introduire des véhicules électriques dans le système.

Falone AZINLO

À Abidjan, la circulation est pour la plupart du temps est danse en raison des milliers de 4X4, bus et voitures. En plus de cela, ces voitures émettent trop de dioxyde de carbone et de soufre en raison de leur composant moteur : le gasoil. Ce qui incite les autorités nationales à introduire des voitures électriques dans le marché afin de réduire l’impact de la pollution : « Il ne s’agit pas de commencer par dire aux gens d’acheter des véhicules électriques. Cela coûte cher. Il serait bon de commencer par la flotte du service public : les bus et les minibus (les Gbaka). Nous allons aussi inciter les taxis à laisser la thermique. Il faut aller véritablement vers les transports de masse. Si nous sommes à 30% dans les cinq ans à venir, ce n’est pas mauvais », explique le Dr Etien N’Dah, coordonnateur du projet mobilité électrique au ministère de l’Environnement.

Pour y arriver, des problèmes logistiques concernant l’emplacement des bornes de recharge ainsi que l’approvisionnement en pièces de rechange doivent être résolus : « Les véhicules qui sont utilisés nous permettent de pouvoir faire une exploitation tout au long de la journée. Nous aurons, en gros, un véhicule silencieux et, au-delà de cela, nous pensons aussi que l’accès aux pièces détachées pourrait être amélioré », souligne Vamoya Karamoko, secrétaire adjoint de la fédération du patronat des taxis compteurs d’Abidjan.

 Enfin, les mécaniciens et chauffeurs doivent être formés pour concrétiser ce projet. Le gouvernement vise à doter la société d’au moins 30 % de véhicules électriques.