Le président Kenyan, William Ruto, va demander un prêt d’un milliard de dollars à la Chine

Publié le 7 October 2023
Le président Kenyan, William Ruto, va demander un prêt d'un milliard de dollars à la Chine
Kenya's former Higher Education Minister William Ruto (L) sits in Kenya's High Court in the capital Nairobi, in this file photo taken October 26, 2010. Kenya's former higher education minister said he was confident the International Criminal Court would drop charges against him as a suspect in post-election violence at hearings next week, but vowed to run for president even if they were confirmed. Ruto, whom Prime Minister Raila Odinga dismissed from his post last week, is one of six suspected architects of ethnic fighting in early 2008 that killed some 1,300 people and displaced hundreds of thousands. REUTERS/Noor Khamis/Files (KENYA - Tags: POLITICS CRIME LAW)

Le président du Kenya, William Ruto, prévoit de se rendre à Pékin à la fin du mois pour demander à la Chine un prêt d’un milliard de dollars pour achever des projets de construction de routes qui sont au point mort. L’annonce a été faite par son vice-président dans une déclaration sur la radio nationale. 

Au Kenya, les prêts chinois, qui s’élèvent aujourd’hui à plus de 8 milliards de dollars. Ils auraient été utilisés par le gouvernement de l’ancien président Uhuru Kenyatta pour construire des infrastructures telles que des routes. La plupart de ces projets ont cependant été interrompus car les entrepreneurs n’étaient plus payés. « Si nous obtenons un milliard de dollars, nous pourrons donner à ces personnes (entrepreneurs) l’argent qui leur est dû afin qu’elles puissent revenir. Ainsi, même si nous payons la dette, les routes seront terminées », a déclaré le vice président kenyan, Rigathi Gachagua.

Le nouveau plan de William Ruto comprend également une demande d’allongement de la durée des prêts existants.

Le gouvernement kényan consacre déjà environ la moitié de ses recettes au remboursement des dettes qui arrivent à échéance, selon des données officielles. Mardi, le cabinet du président a ordonné à tous les ministères de réduire de 10 % leur budget, et imposé certaines restrictions sur les voyages à l’étranger des fonctionnaires afin de limiter les dépenses.

Dorcas GANMAGBA