Dès l’an prochain, le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) augmentera de 25%, selon les organisations patronales et syndicales ivoiriennes. Le seul détail manquant est que la décision doit être approuvée par le gouvernement.
Falone AZINLO
Le salaire minimum va grimper de 60.000 à 75.000 FCFA, soit environ 115 euros dans le pays de Alassane Dramane Ouattara. Des discussions autour de ce sujet favorable aux travailleurs ont débuté en juillet dernier entre le patronat et la centrale syndicale. L’objectif principal est de remédier à l’augmentation des prix des biens essentiels à la suite de la pandémie de Covid19 et de la guerre en Ukraine.
Stéphane Aka Anghui, directeur exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, juge crucial de porter le salaire minimum à 75 000 francs CFA. Cette augmentation permettra de répondre aux besoins quotidiens sans avoir recours à l’inégalité. Zadi Gnagna Théodore, président de la plateforme nationale des syndicats du public et du privé salue également cette décision, même s’il y voit une légère augmentation en raison de la cherté de la vie. Quant à la centrale, elle aurait voulu que le Smig passe à 90.000FCFA.
En cas d’accord avec le gouvernement, l’employeur peut appliquer ce taux de revalorisation à partir du 1er janvier. Une nouvelle séance de négociation suivra pour établir des bases salariales différentes pour chaque secteur d’activité.