Les forces armées burkinabé s’unissent pour affronter les groupes armés terroristes. Un recrutement de 35 000 personnes audacieuses et prêtes pour la bataille pour le compte des communes du pays et de 15 000 pour la brigade de veille et de défense patriotique est en cours. Il s’agira des volontaires qui seront formés et mis à disposition dans le cadre de la lutte antiterroriste. La création de cette brigade, qui a pour devoirs la coordination opérationnelle de la défense civile du territoire, la contribution à la recherche du renseignement et la défense de certaines parties du territoire en cas de nécessité, avait été décidée au cours d’un conseil supérieur de la défense sous le règne de l’ancien président, le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba.
Falone AZINLO
L’armée burkinabé en général a besoin d’une équipe de renfort, surtout la brigade de veille et de défense patriotique créée récemment sous le règne de l’ancien président, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Pour atteindre les objectifs en vue, le recrutement de 35 000 volontaires, soit 100 personnes par commune du Burkina Faso semblent indispensables. Ces personnes auront la lourde tâche d’assurer la protection des personnes et des biens de leurs communes d’origine aux côtés des forces armées.
Outre cet aspect, le commandant de la brigade de veille et de défense patriotique a besoin de 15000 autres volontaires pour la défense du territoire contre le terrorisme.
Ainsi, cet appel concerne tous les Burkinabés âgés majeurs. Les intéressés doivent surtout être de bonnes moralités sans aucun antécédent et sans aucun problème de santé en particulier. Les candidats sélectionnés auront d’abord droit à une formation militaire et civique. Ensuite, ils seront envoyés en mission sur le terrain de la lutte antiterroriste. Enfin, ils interviendront dans les opérations militaires sur le territoire national, selon le colonel Boukaré Zoungrana, commandant de la brigade de veille et de défense patriotique.
Ce recrutement va s’ajouter à celui de 6 000 jeunes pour le compte des forces armées, « ce qui permettra une meilleure occupation du territoire national », selon une source proche de l’état-major des armées.