LA CÉDÉAO NE COMPTE PAS SANCTIONNER LE MALI MALGRE LA FIN DE L’ULTIMATUM
Les 46 militaires ivoiriens, accusés par Bamako d’être des mercenaires sont toujours en prison alors que la Cédéao avait donné jusqu’au 1er janvier au Mali pour les libérer.
Falone AZINLO
Leur pays d’origine avait lancé un ultimatum exigeant la libération des 46 soldats. Les soldats devraient être libérés le 1er janvier de cette année, date limite de la CEDEAO. Rien ne se fait. La bonne nouvelle est que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) n’a pas encore prévu d’imposer de sanctions au Mali.
Cependant, les autorités de Bamako ont convoqué un tribunal de circuit spécial pour juger les 46 soldats avant la fin de l’ultimatum de la CEDEAO, alors qu’ils pourraient attendre encore quelques mois. Est-ce un signe de leurs bonnes intentions ? Sans compter que les relations entre le Mali et la Côte d’Ivoire se sont sensiblement améliorées durant cette période grâce à un protocole d’accord récemment signé par les deux gouvernements.