Les chefs d’Etat et de Gouvernement de « l’Initiative d’Accra », se sont donnés un mois pour rendre opérationnelle la force conjointe de « l’Initiative ».
« Les chefs d’Etat et de gouvernement ont pris note de l’engagement des partenaires à soutenir l’initiative d’Accra dans la lutte contre le terrorisme dans la sous-région et ont réaffirmé leur engagement à mobiliser les ressources endogènes nécessaires pour rendre opérationnelle, dans un délai d’un mois, la task-force conjointe multinationale de l’initiative d’Accra » lit-on dans le communiqué émis à l’issue de la rencontre.
Ils ont souhaité que des actions concrètes liées particulièrement à la collecte de fonds, soient prises pour soutenir les pays gravement touchés par le terrorisme. Ils ont réaffirmé leur engagement à mobiliser les ressources locales nécessaires pour rendre opérationnelle, dans un délai d’un mois, l’Équipe multinationale mixte de l’Initiative d’Accra.
Les dirigeants réunis à Accra disent aussi avoir pris « bonne note » de la volonté du Nigéria de désigner un représentant au siège de la task-force multinationale de « l’Initiative d’Accra ».
Ce forum organisé à Accra vise à mutualiser les efforts pour mener une lutte efficace contre l’expansion du terrorisme dans le Sahel et certains pays du Golfe de Guinée. Il avait pour thème « Initiative d’Accra : vers une réponse crédible, préventive et coordonnée aux défis auxquels sont confrontés les Etats côtiers et sahéliens ».
« L’initiative d’Accra », un creuset crée en 2017 par le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo et le Burkina Faso pour lutter contre le terrorisme. En 2019, le Mali et le Niger se sont également joints à « l’Initiative » en qualité de membres observateurs. Le Nigéria vient aussi d’y être admis comme observateur.